Faut vraiment être puriste ou névrosé pour tiquer sur cette “bourde” de Brunet (et Dieu sait qu’il en fait des bien pires, comme l’utilisation classique du mot officiel pour parler des arbitres).
En français, un steak ou un fruit peut être juteux. On suppose qu’un retour de lancer est un mets qui se mange chaud. Voyez ça comme un aménagement poétique (même le banaliste Brunet en est capable). Comme dirait l’autre, “j’ai pas de problèmes avec ça”… 🙂
Je suis d’accord avec vous deux. Juteux c’est drôle et poétique, mais 20 fois dans un match ça l’est beaucoup moins… est-ce Nelligan écrit “ah comme la neige a neigé” dans tous ses poèmes? non. Donc juteux, c’est fini.
ca fait quelque fois que je fais également une réclamation. j’aimerais bien savoir comment fonctionne votre processus de sélection. est-ce comme le choix d’une ville olympique!?
alors, j’offre un séjour de 2 nuits repas non compris dans mon apart passablement bien chauffé de l’Est de Montréal en échange de mes 4-5 dernières demandes!
À ce titre, et je suis davantage sérieux que moqueur, Béta Brunet s’exprime avec un ensemble de formules si limité – et c’est parfois, j’en conviens, étrangement archaïsant, pensons à Gilgamesh – que si la variété devait être un critère, il faudrait carrément songer à bannir Brunet des ondes.
Toutefois, je mettrais un collant dans le cahier de Benoit qui semble être l’un des seuls animuseurs-banalistes sportifs à faire des efforts pour s’améliorer (efforts certes non couronnés de succès).
(Évidemment, j’exclue toujours Dany Dubé de mes propos, parce qu’il est l’un des seuls véritables analystes francophones – si tant soit-il que l’on puisse parler d’analyse en matière de sport… ce qui revient en somme à penser le sport d’une manière tortueusement et vaseusement herméneutique, houblon aidant.)
Quand je lis des commentaires comme ça, hé bien je suis bien content de ne pas boire mon café en même temps, parce qu’en m’esclaffant (m’esffant si je comprends le principe), sois je me brûle la bouche sois je beurre mon écran…
Ce que j’aime chez Benoit, se sont les questions qu’il se pose pour ensuite se répondre. Exemple : Y avait-il matière à pénalité? Non. D’Agostini doit-il travailler plus fort? Oui. Allons-nous assister à un match offensif? Je ne crois pas.
– Tu l’as eu l’appel, t’as répondu quoi? – J’ai dit écoute, je reviens de Miami, du spring break, pis on aura la chance de s’assir, de discuter pis de voir. – Ah, t’es ouvert!
Ce qui est clair, c’est que ça prend un lien additionnel. D’abord transport collectif, auquel on pourrait analyser d’adjoindre du transport routier. Puis, tu as raison de ramener l’aspect de sécurité. Si on ne peut plus emprunter le pont Pierre Laporte, on est dans le gros trouble.
Troisième lien, c’est du gros n’importe quoi. On dépense tellement de temps, d’énergie, de salive, d’encre, de temps radio, de temps TV sur un projet fantôme qui n’existe même pas dans le budget, puis qui n’est pas justifié. […] Je suis tanné de parler du troisième lien, moi.
Le budget du ministre des finances, c’est un bon budget de banquier. Est-ce qu’il a manipulé les chiffres? Ben non. C’est de l’inflammation verbale de dire qu’il a manipulé les chiffres. Un peu d’inflammation.
Hors contexte, c’est un peu ridicule, je vous l’accorde.
C’était le deuxième but de Gionta sur un des nombreux retours de Turco.
Ne lâchez pas les gars!
“A big juicy rebound” ça sonne assez bien en Anglais mais en Français, ça évoque toutes sortes de liquides désagréables…
Faut vraiment être puriste ou névrosé pour tiquer sur cette “bourde” de Brunet (et Dieu sait qu’il en fait des bien pires, comme l’utilisation classique du mot officiel pour parler des arbitres).
En français, un steak ou un fruit peut être juteux. On suppose qu’un retour de lancer est un mets qui se mange chaud. Voyez ça comme un aménagement poétique (même le banaliste Brunet en est capable). Comme dirait l’autre, “j’ai pas de problèmes avec ça”… 🙂
C’est juste un drôle de qualificatif. Mais on nous l’a réclamée, alors on l’a publiée.
Je suis d’accord avec vous deux. Juteux c’est drôle et poétique, mais 20 fois dans un match ça l’est beaucoup moins… est-ce Nelligan écrit “ah comme la neige a neigé” dans tous ses poèmes? non. Donc juteux, c’est fini.
Ça fait reflux gastrique.
Du retour juteux au pet sauce, il n’y a qu’un pas (ou un match).
ca fait quelque fois que je fais également une réclamation. j’aimerais bien savoir comment fonctionne votre processus de sélection. est-ce comme le choix d’une ville olympique!?
alors, j’offre un séjour de 2 nuits repas non compris dans mon apart passablement bien chauffé de l’Est de Montréal en échange de mes 4-5 dernières demandes!
Nous n’avons pas de processus de sélection. On y va au feeling. Y’en a des moins bonnes que d’autres.
Aussi, quand les gens nous en envoient par courriel, bin des fois, on est pas capable de retrouver l’audio, et ça nous rend tristes.
Le ptit déjeuner est pas inclus non plus ?
À ce titre, et je suis davantage sérieux que moqueur, Béta Brunet s’exprime avec un ensemble de formules si limité – et c’est parfois, j’en conviens, étrangement archaïsant, pensons à Gilgamesh – que si la variété devait être un critère, il faudrait carrément songer à bannir Brunet des ondes.
Toutefois, je mettrais un collant dans le cahier de Benoit qui semble être l’un des seuls animuseurs-banalistes sportifs à faire des efforts pour s’améliorer (efforts certes non couronnés de succès).
(Évidemment, j’exclue toujours Dany Dubé de mes propos, parce qu’il est l’un des seuls véritables analystes francophones – si tant soit-il que l’on puisse parler d’analyse en matière de sport… ce qui revient en somme à penser le sport d’une manière tortueusement et vaseusement herméneutique, houblon aidant.)
J’ajouterais aussi que le tic le plus remarquable de Béta Brunet, c’est l’élimination des syllabes centrales des mots de trois syllabes ou plus.
Exemples : compliqué devient compiqué, difficile devient dicile et territoire devient tertoire.
C’est assez fascinant, je trouve, et épouvantable, aussi, parfois. 🙂
“Mes yeux aiment ce que je vois, et se disent que, écoute, Pierre, c’est pas compiqué, rien ne sert de tenter le jeu dicile en fond de tertoire.”
@Patrick
Quand je lis des commentaires comme ça, hé bien je suis bien content de ne pas boire mon café en même temps, parce qu’en m’esclaffant (m’esffant si je comprends le principe), sois je me brûle la bouche sois je beurre mon écran…
La vie est bien trop courte pour prononcer toutes les syllabes… 😀
Mr. Turco a t-il des probleme de digestion? Rien de plus désagréable que des retours juteux…surtout en pleine game de hockey…!
@Patrick: Merci.
Ce que j’aime chez Benoit, se sont les questions qu’il se pose pour ensuite se répondre. Exemple : Y avait-il matière à pénalité? Non. D’Agostini doit-il travailler plus fort? Oui. Allons-nous assister à un match offensif? Je ne crois pas.