Canadien a donné un contrat de 3 ans à Max Pacioretty. Sera-t-il à Hamilton, sera-t-il à Montréal ? Tout ce que je peux vous dire, c’est que ça rajoute un bon joueur qui peut faire l’équipe ou pas faire l’équipe.
juillet 2008
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Vous vous souvenez peut-être d’un joueur intitulé Michel Ribeiro. Il portait la calotte en biais, et affectionnait grandement la compagnie d’intellectuels bien en vue à Montréal comme Pierre Dagenais et José Théodore. Deux de ces trois amigos ont été échangés contre des joueurs qui jouent maintenant en Europe, et le troisième brûle la Ligne autrichienne de hockey sur glace.
Ribeiro, qui nous intéresse particulièrement dans ce cas-ci, est allé enfoncer des buts à n’en plus finir à Dallas, alors que Janne « Gros Jambon » Niinimaa a décidé de réorienter sa carrière dans la chanson heavy métal. Or, à moins que vous fussiez pris à suivre les performances des Ducs de Longueuil, vous savez que tout juste avant d’être victime d’une transaction, notre bon Michel s’était inscrit à des cours de patinage de puissance afin de parfaire sa maîtrise d’un outil très utile pour faire des montées à l’emporte-pièce : le patin.
Fort de ce souvenir, nous n’avons pu que nous inquiéter d’apprendre que Guillaume Latendresse (qui, il convient de le rappeler, patine de l’exacte même façon que Réal Munger qui a appris le patin à l’âge vénérable de 22 ans) a lui-même entamé des cours de patinage de puissance avec son frangin Olivier Latendresse (dont, il convient de le rappeler, Réal Munger ne connaissait pas l’existence la semaine dernière alors qu’il a fait la Une du Sportnographe à quelques reprises) aux 4 Glaces de Brossard (où, il convient de le rappeler, Réal Munger a terminé la dernière saison avec une fiche de 3 buts et 14 passes parce que les arbitres mettent les passes à n’importe qui et que Munger est assez prompt à prendre le crédit pour les autres) un endroit pourtant fort propice pour désaiguiser ses patins (vous le dites si ça fait trop de parenthèses).
Il y a clairement une ressemblance entre les deux cas. De là à dire que Guillaume Latendresse sera échangé contre un vieux défenseur pas bon qui commande un gros salaire et qui jouera dans les estrades, il n’y a qu’un pas à faire, un pas que nous franchirons sans problème aucun puisque nous ne sommes pas régis par un code de déontologie quelconque, et que ça ne nous dérange pas de baser nos analyses sur du vide. Voilà, c’est dit, et si un expert explique dans deux mois que l’échange Latendresse-Ozolinsh était inattendu, vous pourrez lui dire : eille, non.
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L’art d’être discret.
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Avec le camp d’entraînement de Canadien qui fait rage aux 2 Glaces de Candiac, un amphithéâtre qui ne se doutait pas un jour pouvoir accueillir une équipe de la Ligne Nationale, l’on constate que l’équipe est propriétaire d’une quantité incroyable de défenseurs qui transpirent l’espoir.
On n’a qu’à penser à Ryan McDonagh, premier choix de l’an dernier, à David Fischer, dont on dit qu’il ressemble à Brisebois, mais qu’il est très articulé et n’aime pas nécessairement les chars de course, à Mathieu Carle, un jeune homme qui luttera pour être septième défenseur à Montréal, à P.K. Subban, qui (enfin) est un joueur qui ne prend pas le hockey au sérieux, à Yannick Weber, dont on espère qu’il utilisera l’expression « mieux-mieux » à l’instar de Mark Streit, et à Pavel Valentenko, qui maîtriserait bien le lancer frappé.
Il n’est donc pas saugrenu de s’interroger sur les récentes acquisitions de Robert Gainey, à savoir, d’autres défenseurs d’avenir. Il y a d’abord eu Greg Pateryn, obtenu en retour du patineur de vitesse Mikhail Grabovski, et maintenant, Shawn Belle, acquis en retour de Corey Locke, un joueur de concession de la Ligne Américaine.
Cette collection de futurs quarts-arrière laisse présager un avenir rempli de défenseurs convertis en attaquants, une des spécialités de Canadien. Le plan de Gainey ne peut être autre, puisque la cuvée 2012 de l’équipe aura en son sein 15 défenseurs de concession, ce qui nécessiterait un agrandissement des gradins, action qu’un ingénieur mis sous contrat par le Sportnographe, prétend impossible. L’avenir est radieux pour la trappe à Montréal.
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L’HYMNE du Sportnographe est arrivé à destination. Mais Baron NOUS INTERDIT DE LE LANCER avant Pod’casque 018 (en fait, il sera dedans). Rrrrrgggh. En té cas, ici, on trouve ça pas mal bon.
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Chu t’une vitesse moi, moi là, une mouche dans un oeil là, je fais mal.
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Le gars du Lightning, si j’avais le bras long, c’est pas du poulet que j’y livrerais, c’est ma main su a gueule.
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Si Dieu le veut, on vous présentera une entrevue avec TI-GUY ÉMOND dans Pod’casque 018. Pour cette portion de Parlons boxe, auriez-vous des SUGGESTIONS DE QUESTIONS ? Écrivez-nous ça ici.
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Vous auriez pu croire que le Sportnographe n’est pas de ces mercenaires prêts à vendre leur corps pour avoir la chance de se faire dorer sur les berges du lac Baïkal en empochant les millions à tour de bras, mais vous étiez dans le champ. Si vous aviez été observateur, vous auriez constaté que nous sommes prêts à toutes les bassesses pour obtenir une douzaine de bières flattes ou des billets pour les régates. C’est que nous avons des familles à faire vivre.
C’est pourquoi les comptables du Sportnographe se penchent actuellement sur l’offre d’une équipe russe qui a besoin de faire rire d’elle et qui a quelques problèmes avec sa faune médiatique à elle. Voici ce que son porte-parole avait à nous dire :
« Мальчики, нам нужно вам, чтобы вы могли прийти и учить урок, который те пустые журналистов ничего не говоря, и все о наших игроков только для того, чтобы заполнить вакуум в своих газетах. Они vulturs и мы Вам нужно как можно скорее. »
Outre une datcha en banlieue de Grozny pour nos vacances estivales, l’équipe (qui désire garder l’anonymat avant qu’une entente ne soit conclue) nous offre un serveur chromé avec des flammes holographiques de chaque côté, et la promesse de voir toute personne qui critiquerait notre travail assassiné subtilement. Le site serait éventuellement disponible à l’adresse Sportnographe.ru.
Disons que c’est alléchant, et considérant le fait que François Gagnon semble vouloir s’occuper du 23 décembre à notre place, il ne reste plus grand-chose pour nous retenir à Montréal…