Quatre fois le mot « net » en dix secondes.
Andrei Kostitsyn
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Personnellement, au Sportnographe, on ne tripe pas particulièrement sur les surnoms. L’an passé, par exemple, alors que Paul faisait une obsession sur les peanuts enrobées de yogourt, on a commencé à le surnommer whitechipit. Ça n’a jamais levé.
Ou l’autre fois quand Normand nous a apporté des bananes, Yvan n’avait de cesse de se les enfiler une après l’autre. Bananaboy n’a pas non plus eu l’effet escompté.
Toujours est-il qu’alors que Canadien les enfile également une après l’autre, les victoires, pas les bananes, l’enthousiasme est à son comble dans les chaumières. Tellement à son comble que personne n’a encore émis de mandat d’arrestation ou de plainte au civil contre tous les chroniqueurs qui surnomment Andrei K du même sobriquet que le récemment sanctifié de même dénomination.
Pas qu’on ne comprend pas. C’est toujours le fun de trouver un surnom qui fonctionne. Le démon blond par exemple. On imaginait très bien Guy Lafleur dans ce rôle. Le robineux de St-Laurent. Comme un gant que ça allait à notre ami Michel Ribeiro.
Mais le Frère André? On comprend qu’il s’appelle quasiment André notre Andrei. On comprend qu’il est un frère pour son frère. On comprend qu’il fait des « miracles » cette saison. On comprend aussi qu’on ait pu utiliser ce surnom au début, surtout quand ça concordait avec la canonisation de chose binouche.
Mais ça, ça fait déjà un p’tit bout. Et ça n’a pas levé là. C’t’assez.
Alors pour tous ceux qui en peuvent pu comme nous, on demande à ces chroniqueurs et journaliste qui auraient l’idée, prochainement, de donner ce surnom surfait, au gars qui porte le 46, on vous dit : OK, on a compris là. Trouvez-vous autre chose.
Merci.
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Vous le savez, nous du Sportnographe attendons la venue de Canadien comme la misère sur le pauvre monde (mettons). Tout l’été nous avons patienté en regardant des reprises des dernières séries et en buvant du gros gin pour faire passer l’interminable attente. Quand la bise fut venue, nous étions vraiment contents.
Mais voilà tu pas que nous nous trouvons fort dépourvus en ce début de semaine en apprenant que Canadien retourne déjà en vacances et ne jouera pas avant jeudi prochain. Oui, jeudi. C’est proprement scandaleux.
Pas seulement parce qu’il nous faudra trouver autre chose pour nous divertir, mais aussi parce que Canadien avait le momentum pas à peu près. André Kostitsyn est rendu tellement bon que François Gagnon est en mesure de le comparer sur trois paragraphes au Frère André toi chose.
Et que dire de Carey Price qui a retrouvé son surnom de Jésus ? Comment s’assurer qu’il ne retombera pas dans le vice pendant cette longue période de repos ? Plus inquiétant : tout d’un coup Jacques Martin oublie au fil de ces quatre jours que Ryan O’Byrne n’est pas bon et qu’il le remet dans l’alignement ?
Vraiment, ce long congé est un énorme risque pour Canadien…
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Pour une troisième saison consécutive, le Sportnographe vous revient avec sa couverture en basse définition des matchs de Canadien, sur le site de Radio-Canada ou ici même.
Jean Dion, Normand Leblond, Réal Munger, Paul Meilleur-Aucoin et moi-même vous entertainerons pendant les rencontres en buvant de la boisson. Et nous autres, on joue même si on a la grippe. Une belle occasion pour vous de venir nous dire combien vous trouvez Andreï Kostitsyn cute, ou à quel point vous aimez le coup de patin de Jaroslav Spacek. Certains commentaires sur les vestons de Pierre Houde seront aussi acceptés.
Vous pourrez aussi nous suivre pendant les matchs sur le Twitter ou sur le Facebook (sauf quand ce sera Jean Dion ou Paul Meilleur-Aucoin, y savent pas comment ça fonctionne ces affaires-là). À l’inverse, vos « tweets » arborant le « hashtag » #sportno seront reproduits sur le clavardage.
C’est tu pas capoté les internets ça ?
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Le Sportnographe, après de longues secondes de tergiversation, en était venu récemment à la conclusion que le mieux pour l’avenir de Louis Leblanc serait qu’il reste dans l’anonymat d’Harvard où il est plus facile de devenir pas bon sans que les médias ne s’en rendent compte. Mais comme dans le cas d’Andreï Kostitsyn à qui l’ont avait suggéré de compter des buts, Louis Leblanc n’a pas écouté nos recommandations.
Il devra donc affronter les périls de la LHJMQ au sein du Junior de Montréal, une équipe qui a vraiment un nom winneur. Ils sont nombreux ces périls. On n’a qu’à penser au risque de se faire arracher la tête ou de recevoir un six-pouce dans la narine par un motté qui deviendra un jour gérant chez Brault et Martineau. Au moins à Harvard, c’est par de futurs ingénieurs ou Présidents des États-Unis qu’il se faisait défaire la mâchoire.
Mais surtout, Leblanc devra faire face à la pression médiatique. Imaginez, ils diffusent même les matchs du Junior sur les ondes d’une radio sportive de Montréal, le dimanche après-midi quand personne n’écoute. Il pourrait même arriver que les grands médias généralistes envoient des experts sur place (oui oui, à Verdun) pour observer le jeune dans son coup de patin naturel.
Louis, Louis, Louis, dans quoi t’es tu embarqué ? N’as-tu pas compris que si tu es un flop de première ronde, comme le veut la tradition chez Canadien, ta vie deviendra un enfer ? Que si tu finis sur le troisième trio du Junior, tu vas être down de pas avoir ton diplôme de Harvard ? Ne sais-tu pas que pierre qui roule n’amasse pas mousse ? Mais surtout, Louis, ça te dérange-tu que j’te tutoie ?
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Nous du Sportnographe avions déjà avoué notre penchant pour Sergeï Kostitsyn en prétextant que sa présence permettait de détourner les projecteurs des autres caves de l’équipe. Le voilà parti, et toute la pression ira sur Carey Price qui agira à la fois à titre de gardien numéro un, et de douchebag numéro un, un double-titre qui pourrait nuire à ses performances dans les bars de danseuses (et sur la glace, accessoirement).
Mais il y a une autre raison qui fait que l’échange de Kostitsyn constitue l’erreur du siècle pour Canadien : c’est que Sergeï a presque été la trouvaille du siècle il y a quelques années. Repêché en 354e ronde, le jeune avait promis de belles promesses dans le junior avec Patrick Kane et Sam Gagner, en marquant cinquante-douze-mille buts.
Est-ce à dire que le plus jeune des Kostitsyn pourrait exploser à Nashville en compagnie des supervedettes de la place comme Patric Hornqvist ? C’est sûr que oui. Tous les facteurs seront de son côté, puisqu’on sait qu’à Nashville, y’a pas grand choses à faire pour un biélorusse élevé en partie à Tchernobyl et en partie sur la rue Crescent. À moins qu’il ne se mette à faire du cheval en boisson, on voit mal comment Sergeï K. ne marquera pas 37 buts la saison prochaine.
Il en est pour dire que l’échange pourrait aussi avoir un impact sur le frère Andreï, mais on vous rassure, il en faudrait plus que ça pour l’affecter. On ne serait pas surpris qu’Andreï ne se rende même pas compte que son frère ait été échangé, comme il lui arrive parfois de ne pas réaliser qu’il est en possession de la rondelle.
Sergeï Kostitsyn était une inspiration pour tout les humoristes-parodistes-sportifs de ce monde. Mais si on a survécu au départ de Pierre Dagenais, on peut survivre à tout.
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Si Canadien était un animal, il serait certainement un écureuil avec la rage en plein milieu du Parc Lafontaine qui se bat contre un p’tit bouledogue pour récupérer son morceau de gateau Vachon qui avait été échappé plus tôt par un hipster qui mangeait un Jos Louis pour démontrer tout le ridicule de manger quelque chose d’aussi peu nutritif.
C’est pas pour nous vanter mais cette comparaison est très juste. Car il ne faut pas oublier que tout ce qui arrive avec Canadien est une histoire. Comme celle de l’écureuil. Qui ne laissera jamais tomber son morceau de gâteau sucré.
« Aujourd’hui le Canadien ça fait des années » disait Jacques Demers ce matin. Et on ne pourrait être plus juste. Aujourd’hui Canadien, ça fait des années. Et pour cette raison, Canadien se battra jusqu’au dernier sifflet.
Parce que même si on sait qu’on applaudira notre Flanelle en cas de défaite ce soir, l’important dans tout ça, c’est de jamais laisser tomber.
Parce que même si Canadien n’a plus les services de Hal Gill blessé à la jambe, d’Andrei Markov blessé au genou, de Paul Mara blessé à l’épaule et d’Andrei Kostitsyn blessé dans tête, on sait que les p’tits gars seront au poste jusqu’à la dernière goutte.
Et ça, c’est important pour nous, les partisans. Go Canadien Go.
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Ne pourrait-on pas échanger Andreï Kostitsyn contre un de ces ours ?
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L’autre nuit à la taverne d’à côté avec Andreï et Sergeï Kostitsyn. La douche.
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Mais non, c’est une blague, on ne va pas vous parler de l’excitant match de Canada contre les puissants Russes qui avait lieu hier soir. Des montées à l’emporte-pièce, des buts spectaculaires, pas de puck dumping, et des mises en échec solides par les meilleurs joueurs de hockey au monde : on s’en bat l’oeil.
Parce qu’hier, Canadien revenait à l’entraînement.
Tout au plus, nous pourrions glisser un mot sur le prochain match de Canada contre la Slovaquie, parce que c’est notre Halak qui sera dans les buts. On souhaite évidemment une victoire de Canada pour qu’il puisse revenir s’entraîner avec ses coéquipiers. Robert Mayer du Cyclone de Cincinnati, ça ne fait pas sérieux pour recevoir les puissants lancers de Dominic Moore.
Non, mais avez-vous pensé à ça ? Pouliot, Andreï Kostitsyn et Mara de retour au jeu. Sergeï Kostitsyn qui vient de connaître un tournoi olympique de pas d’allure, trônant pendant quelques jours au sommet des pointeurs, et Jaroslav Halak qui bat les Russes et la Suède à lui tout seul. Imaginez quand Cammalleri reviendra au jeu et quand Pierre Gauthier aura fait l’acquisition d’Alexander Frolov contre Maxim Lapierre ? Canadien va se ramasser avec trois premiers trios !
De toute façon, en regardant aller « Team Canada », on ne peut que penser à Canadien. Ne trouvez-vous pas que Drew Doughty ressemble comme deux gouttes d’eau à P.K. Subban ?