Il y a de ces jours où il se passe bien des affaires. Par exemple, hier, nous devisions gaiement sur la meilleure blague de skeleton à faire en vue des Jeux Olympiques quand quelqu’un cogna à notre porte. C’était la madame de la malle qui venait porter notre malle. Avouez que c’était inattendu.

Mais revenons aux choses sérieuses. Canadien vient de nommer un nouveau directeur gérant, Pierre Gauthier. Un homme que l’on surnomme « le fantôme », qui est végétarien, et qui aime le jazz. C’est tu pas assez excitant ça ? On l’imagine très bien dans son sous-sol humide à manger un sandwich au tofu en écoutant Dave Brubeck d’une oreille, et en proposant au Tampa de lui échanger Lecavalier de l’autre bouche. Ça sent la vente de feu.

Faut dire qu’en matière de candidats potentiels, les choix étaient restreints. Comme l’a expliqué Pierre Boivin, « des DG bilingues, qui possèdent un plan d’interurbains illimités, et qui ont l’expérience d’avoir vu jouer du monde au hockey, ça n’existe pas, fak on a pris Pierre Gauthier ». Ou quelque chose comme ça.

Enfin, depuis hier, tout le monde se pose la question : Pourquoi maintenant ? Si vous voulez avoir notre avis, c’est pour faire diversion du renvoi de Brock Trotter dans les mineures. Trotter avait éveillé l’espoir des amateurs qui aiment faire des jeux de mots avec les noms de famille. Pour ne pas susciter la grogne de ces partisans, Pierre Boivin a dû agir vite et démissionner Robert Gainey. Aussi simple que ça.