On s’en sacre en simornac

On vous prévient, c’est un essai. Un texte sur le tennis, ce n’est pas notre bock de bière. Mais bon, on nous a conseillé de diversifier nos champs d’intérêts. Pourquoi ? D’abord, parce qu’on s’appelle LA référence en sports et qu’on parle tout le temps jusse de Canadien. Mais surtout parce que des gros postes de radio privée s’intéressent à nous et veulent voir ce qu’on a dans le jock-strap en matière d’autres sports plates.

Alors, bon. Le tennis. Raquette, balle, volée et jupette. Tout est dit, non ?

Et puis, y’a Venus Williams qui viendra à Montréal cette année, selon LE trois lettres.ca, ce qui m’a fait dire tout à l’heure qu’une fois le tournoi de la Coupe Rogers terminé, j’écrirai sûrement un deuxième texte sur ce sport raquettier dont le titre sera : « Venus est venue ». Voilà qui assurera un bon référencement dans Google et attirera bon nombre de regards curieux. Tiens, j’y ajouterai aussi le mot orgasme dedans et rapporterai la citation fictive suivante de Venus : « Je suis contente d’être venue, Rogers, c’est presqu’un orgasme ». Une autre invitation chez Christiane Charette en perspective.

Cela étant dit, nous, celle qu’on voudrait voir cet été à Montréal, c’est Maria Sharapova. Elle, c’est genre Jocelle Cauvier, mais qui parle russe. D’ailleurs, je vois déjà Munger saliver à l’idée de couvrir le tournoi de la Coupe Rogers et de se taper Sharapova en entrevue. Taper, comme dans enregistrer, vous aviez compris. C’est du jargon de journaliste.

Enfin, juste de même, Anna Kournikova, est rendue où ? C’est pas elle qui sortait avec Pavel Bure ?

Tiens, on revient toujours au hockey. La preuve qu’on peut sortir les petites choses de l’expert, mais qu’on ne parviendra jamais à sortir l’expert des fondamentals.

Vous, qu’en pensez-vous ?