Défoncez-moi la tronche de cet ancien Nordiques

Au cours des dernières années, les gardiens du Boston, ainsi que Réjean Lemelin, étaient tous poches. C’est également le cas de Tim Thomas me direz-vous avec justesse, à la différence qu’il est ce qu’on pourrait appeler dedans le milieu, un plein de marde. Et ici, au Sportnographe, nous récoltons le fruit de notre travail, pas celui de la chance. Ainsi, vous croyez comme nous que le temps est venu de péter à grands coups de varlope ce destin favorable et d’envoyer Tim manger des roteux dessus la galerie de la presse avec les quelques dents qu’on daignera bien lui laisser en bouche ?

Euh, Tim qui, man ?

Ok.

Timothy Thomas a été repêché en 1994 par le Nordiques en 9e ronde, 217e total. Conséquemment, il devrait n’être rien de moins qu’un sac de vidange dans la ruelle qu’on botte au passage en évitant de piler sur une crotte de chien. Et pourtant. (Mais là, me direz-vous, le 219e choix en 1994 fut Evgeni Nabokov, le 226e fut Tomas Vokoun et le 257e, Thomas Holmstrom ; ça veux-tu dire que le repêchage de cette année-là fut une cuvée folle débile ? Non, juste que le Nordiques a manqué de vision ben raide en repêchant Jeff Keatle en première ronde, un gars qui a joué 4 ans dans la NCAA avant de finir sa carrière dans la défunte ligne internationale avec Milwaukee, totalisant au passage aucun match dans la LNH comme affaire à se vanter de).

Ensuite, Thomas est né aux États-Unis dans la ville de Flint, au Michigan, une ville jumelée à celle de Hamilton qui héberge le sous-sol de Canadien et qui a eu l’amabilité et la gentillesse de donner la chance à Timothy en 1998-1999 d’y cumuler un dossier perdant de 6 victoires et 8 défaites. On pourra toujours me répondre qu’à ce moment-là le Bulldogs était la sous-formation du Oilers. Ouan pis, Thomas est un traître pareil.

Enfin, le bonhomme garde actuellement les filets du Boston, une ville dont l’un des surnoms est Bean Town (La ville des fèves). Me semble que c’est suffisant pour faire chier, non ? Hmm, c’est Michel Beaudry qui serait fier de celle-là.

Qu’importe, j’en peux pu. Qu’on m’amène Thomas mort ou vivant ou bedon je me déchire les jeans en public tel un Munger jouant au curling avec des jeans trop serrés et qui se les déchire en public. Je parle des jeans, bien sûr.

On reconnecte un moment donné.

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