À quand le retour du trio Tchèque ?

Pour des raisons qui ne regardent que nous, Le Sportnographe est passé complètement à côté du « Journal de bord de Jan Bulis » publié sur le site de Canadien. Pourtant, on y trouve un détail qui pourrait paraître anodin pour le commun des mortels qui n’a pas les moyens de s’autoproclamer « la référence en sports ». En effet, le petit Jan « Jean » Bulis nous apprend que lorsqu’il « joue avec Zed et Bonk ou Zed et Plekanec, on parle toujours tchèque sur la glace. C’est encore mieux quand tu es dans le cercle des mises en jeu et que l’adversaire ne comprend pas toujours ce que tu dis, alors tu peux décider qui fera quoi, ce qui est un léger avantage ».

On imagine très bien Bulis dire à « Zed » Zednik : « vyjít najevo puk , doprovázet člen určitý stěna s spravedlivý jeden převést tvůj přilepit, činit ne vrazit mezi být obrácen čelem k of člen určitý síť a kdy tebe ar do člen určitý hledisko , hodit do poštovní schránky člen určitý puk« , que l’on pourrait traduire par « prend le puck, frôle la rampe en tenant ton bâton d’une main, ne coupe pas vers le but, et quand tu arrives dans le coin de la patinoire, laisse la rondelle aller ». Ou encore Zednik proposer à Bulis de « vyjít najevo puk , podbízet ono do člen určitý hledisko , drapák ono zas , přistěhovat se být obrácen čelem k of člen určitý síť a brok mimo de síť. a mimochodem , tebe blůza got of of tvůj kalhoty« , ce qui veut dire en français de « domper le puck, aller chercher le puck dans le fond, revenir devant le filet et lancer à côté… et en passant, ton gilet est sorti de tes culottes ». Les joueurs adversaires ne doivent pas davantage comprendre ce qu’ils disent que ce qu’ils font.

Le problème, c’est qu’il est difficile de faire évoluer les deux Tchèques (je sais, je sais, Zednik est Slovaque, mais on va pas chipoter sur les détails) sur un même trio lorsqu’il y en a toujours un qui joue dans les gradins. Pour cette raison, nous demandons à Robert Gainey de bien vouloir réviser sa position et de laisser une dernière chance à Zed, qu’ici au Sportnographe nous préférons appeler Zoune. D’ailleurs, il faudrait penser à faire la même chose avec un trio de Québécois qui mystifierait l’adversaire de son joual jovial. Ah non, on oubliait qu’il n’y a plus suffisamment de Québécois avec Canadien pour faire un trio…